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jeudi 14 février 2013

Global mais local: De l'importance de l'endroit où l'on se trouve et du moment où l'on s'y trouve

Un monde fait d'endroits


Dans un excellent article disponible ici en anglais, Rosabeth Moss Kanter, Professeure à la Harvard Business School, fait état d'un paradoxe bien vu: à une époque où les télécommunications nous permettent d'entrer en contact n'importe quand avec une personne située n'importe où sur la planète, il n'en reste pas moins qu'il est essentiel d'être au bon endroit au bon moment. Elle prend l'exemple de Kodak qui a longtemps dominé son industrie, mais a manqué le tournant numérique pour être restée à Rochester, New York, et ne pas s'être rendue dans la Silicon Valley où le tournant a eu son origine. Reuters, par contre et même si la décision a été prise à contre-coeur, a payé le voyage Londres-Californie à un de ses employés clés, tirant ainsi son épingle du jeu.
On voit donc bien l'importance, pour les grandes multinationales comme les petits entreprises, de ses trouver là où les choses se passent, là où se trouvent les clients.

lundi 11 février 2013

Les conseils de Jeremy Siegel sur comment investir


D'après moi, la meilleure personne vers laquelle se tourner pour demander conseil est le/la spécialiste, celui/celle qui peut expliquer l'essentiel de ce qu'il y a à savoir en quelques mots très simples. Comme disait Saint-Exupéry: "Il semble que la perfection soit atteinte non quand il n'y a plus rien à ajouter, mais quand il n'y a plus rien à retrancher".
Dans le cas présent, il s'agit de Jeremy Siegel, Professeur de Finance à l'Université de Pennsylvanie et auteur de Les Actions pour le long terme: le guide de référence sur les retours des marchés financiers et les stratégies d'investissement au long terme (1994 et non traduit en français).
Jeremy Siegel nous fournit dans cette vidéo les idées de base de l'investissement.

En substance: 
- les actions et l'immobilier pour le long terme,
- les obligations pour le court terme,
- en matière d'actions, s'assurer d'être diversifié et investir dans des actions qui paient des dividendes en vue de capitaliser les rachats d'actions.

lundi 21 janvier 2013

Stratégies d'investissement: le Portefeuille permanent

Évolution du Portefeuille permanent, source: http://cssanalytics.wordpress.com/


Craig Rowland vient du monde de l'entreprise. Il a un podcast et un site Internet (différent de celui dont ce graphique est tiré) dédiés à une stratégie d'investissement appelée le Portefeuille permanent développée dans les années 1980 par Harry Browne, analyste financier et auteur. 
L'avantage de ce portefeuille est que sa division en 4 catégories égales permet de prévenir les situations économiques telles que:
1. la récession (ralentissement de l'économie) en ayant 25% investis en liquidités
2. l'inflation (la monnaie perd de sa valeur et du coup nous perdons de notre pouvoir d'achat, avec une augmentation des taux d'intérêt) en ayant 25% investis en or
3. la déflation (la monnaie gagne en valeur et les taux d'intérêt chutent) en ayant 25 % investis dans des obligations à long terme (au moins 20 ans) et enfin 
4. 25% investis dans les actions pour profiter de la croissance lorsqu'elle est au rendez-vous.
Le portefeuille est rééquilibré chaque année, ce qui permet de vendre la catégorie dont le prix a augmenté pour acheter dans les catégories dont le prix a baissé.
Le concept de ce portefeuille que Craig décrit dans une série de podcasts est assez simple, l'objectif du portefeuille est de fournir de bons résultats quelle que soit la situation économique.
Ce lien vous permet de visualiser les résultats pour l'année 2012, année durant laquelle le portefeuille a gagné 6.8%.
Ce lien vous renvoie à un historique des rendements du portefeuille depuis 1972




Cette répartition en 4 catégories est originale. Au Canada, l'essentiel des fonds mutuels de placement disponibles dans les banques préconisent un équilibre entre actions et obligations.
Curieux de voir ce qu'un portefeuille similaire donnerait au Canada, j'ai cherché des Fonds Négociés en Bourse (FNB, ETF en anglais) qui permettraient d'investir dans les 4 catégories et ai trouvé les fonds suivants:
1. iShares Gold Bullion Fund (CGL),

2. FINB BMO S&P 500 couvert en dollars canadiens (ZUE),
3. FINB BMO obligations fédérales à long terme (ZFL) et 
4. un mélange de Premium Money Market Fund (CMR) et de 1-5 Year Laddered Government Bond Index Fund (CLF).

Il existe même un FNB, Global X Perm ETF (PERM), qui suit cette stratégie. Les frais de gestion annuels s'élèvent à 0,49%.

samedi 8 décembre 2012

Quand commencer? Maintenant!

Économiser, il n'est jamais trop tard!


On se dit parfois qu'il est trop tard, que ça ne sert plus à rien, ce n'est pas vrai!

Il est biensûr préférable de commencer aussi tôt que possible, du fait de la capitalisation des intérêts (compoud interest). En effet, si je commence avec 10 000$ et que mes investissements me rapportent 7%, l'année suivante, c'est 10 700$ qui sont réinvestis.
L'autre règle simple, c'est que, plus j'investis tôt ou jeune, plus j'ai intérêt à investir dans des actions. En effet, sur le long terme, ce sont les actions qui augmentent le plus. Elles sont certes sujètes à varier grandement, mais elles se remettent et regagnent sur le long terme, pour des périodes de 10 ans par exemple.
À l'approche de la retraite, il est important de commencer à vendre ses actions pour passer à des investissements plus sûrs, tels des obligations (bonds).
Enfin nous assistons en ce moment à une démocratisation de l'accès aux actions. En effet, les Fonds Négociés en Bourse ou FNB permettent d'investir dans des actions de manière très diversifiée - la diversification étant essentielle en finance pour réduire les risques, nous y reviendrons - pour un coût très limité. Les frais de gestion annuels (MER en anglais) des fonds mutuels tournent autour de 2% alors que les ETFs sont aussi bas que 0,07-0,20-1% pour les actions. Certains courtiers (brokers) offrent même la possibilité d'acheter ces FNB gratuitement que l'on achète comme l'on achèterait des actions, avec un coût pour chaque transaction.

1ère étape: commencer ce mois-ci par mettre en place un transfert depuis chaque paie d'un montant compris entre 10 et 15% du salaire brut vers un coutier à prix réduit.

Le problème avec le marché des actions canadien, c'est qu'il est concentré sur 2 secteurs essentiellement: les banques et les ressources naturelles. Investir dans le marché américain (un FNB suivant le S&P 500) en plus du canadien et dans le marché mondial (un FNB suivant les plus grosses compagnies mondiales) permettent de se diversifier géographiquement et dans les différents secteurs du marché.